Les auteurs ont montré dans cette étude l'existence d'un comportement d'agrégation larvaire chez Glossina palpalis gambiensis. En effet, les femelles choisissent de pondre préférentiellement dans les sites contenant des pupes plutôt que dans du sable seul, même s’il s’agit de pupes d'une autre sous-espèce. Lorsque les femelles ont été privées de contact avec le substrat, elles ont toujours choisi les sites contenant des pupes. En l’absence d’autres facteurs, ces résultats suggèrent que le comportement de larviposition est orienté par des composés volatiles produits par les larves ou les pupes. L’identification de ces composés, qui ne semblent pas être spécifique, permettra de développer des attractifs ciblant les femelles gravides et leur larve, cette dernière n’étant jusque-là pas ciblée par les outils de lutte antivectorielle.

Accéder à l’article : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/een.12962