Axes de recherche
Date de mise à jour : 23 octobre 2019
L’unité est organisée en 4 axes thématiques : 3 axes scientifiques qui étudient les maladies tropicales négligées dues aux trypanosomatidae (MTN-TRYP) à différentes échelles, des molécules à la géographie des paysages, et qui se complètent pour améliorer les méthodes de lutte et d'élimination contre ces maladies humaines et animales, et un axe transversal consacré à la formation, l’expertise et à la valorisation.
Date de mise à jour : 23 octobre 2019
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Les objectifs des recherches menées dans cet axe sont de mieux appréhender l’épidémiologie des maladies, tant sur les données descriptives de prévalence que sur les dynamiques de transmission et leurs évolutions, d’évaluer les outils diagnostiques, et d’optimiser les interventions de contrôle et d’élimination des maladies et des vecteurs. L’atteinte de ces objectifs repose sur une approche intégrée des différents compartiments du cycle des maladies (hôtes et réservoir humain ou animal/ trypanosomatidés/vecteurs/ bactéries symbiontes/environnement), conduite avec nos partenaires européens et du Sud, en appui aux programmes nationaux.
Les actions menées au sein de cet axe portent sur: -
Axe 2: Bases moléculaires de l'infection par les trypanosomatidés
Par l’étude des interactions, aux échelles moléculaires et cellulaires, entre les parasites, les hôtes et les vecteurs, les principaux objectifs développés sont de : 1) caractériser les molécules produites par les parasites qui peuvent être des cibles diagnostiques, pharmacologiques ou vaccinales, 2) caractériser les mécanismes et identifier les molécules contrôlant la résistance/susceptibilité à l’infection chez l’hôte mammifère et chez le vecteur (bactériome inclus), 3) identifier des marqueurs cellulaires ou moléculaires ayant un potentiel pronostique pour prévoir l’évolution de la maladie, 4) faire progresser les connaissances générales des mécanismes immunologiques chez les hôtes mammifères, homme inclus, pouvant favoriser le développement d’autres maladies, et enfin 5) identifier les facteurs moléculaires, des vecteurs ou de leurs microbiotes, qui interviennent dans la compétence vectorielle.
Les observations de terrain révèlent l’existence d’une grande diversité clinique, chez l’homme et les animaux, lors d’infections naturelles par des trypanosomatidés. En effet, si, chez certains individus, l’infection revêt des formes bénignes, voire asymptomatiques (parfois qualifié de « tolérance » aux Trypanosomatidés chez l’animal et chez l’homme), elle se caractérise chez d’autres par des formes cliniques sévères nécessitant un traitement. Côté vecteur, on note qu’une faible proportion de glossines est porteuse de trypanosomes.
Par des approches innovantes intégrant les technologies les plus récentes d’étude du génome et de son expression, nous étudions les mécanismes moléculaires et cellulaires complexes qui interviennent dans la relation du parasite avec son vecteur ou son hôte mammifère. Pour cela, nous nous appuyons sur les activités menées dans l’axe 1 « éco-épidémiologie », qui permettent la caractérisation, sur le terrain, de la diversité de réponse des hôtes naturels à l’infection et la constitution de banques d’échantillons et de matériels biologiques.
Les actions développées dans cet axe portent sur :
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Axe 3 : Nouvelles approches préventives, diagnostiques, et thérapeutiques
Les recherches qui sont menées visent à améliorer la prévention, le diagnostic, et les thérapies des infections à Trypanosomatidés. Nous nous focalisons sur le développement i) de nouveaux outils diagnostiques, ii) de nouveaux médicaments et de nouvelles formulations pour augmenter l’efficacité des traitements, et iii) de vaccins prophylactiques et immuno-thérapeutiques adaptés aux populations concernées.
Le dépistage, le traitement et la prévention constituent des étapes essentielles de toute lutte contre les maladies infectieuses, en particulier celles dues aux Trypanosomatidés. Dans le contexte actuel d’élimination qui prévaut, il faut développer des outils innovants adaptés aux populations concernées principalement situées dans des régions géographiques pauvres, parfois avec un accès aux soins difficiles, que ce soit aux médecins pour l’homme ou aux vétérinaires pour les animaux, et adaptées à des niveaux de prévalence variables, voire faibles pour la maladie du sommeil.
Les actions développées dans cet axe portent sur :