Contrôle et élimination des maladies dues aux trypanosomatidés

Date de mise à jour : 23 octobre 2019

Nos chercheurs contribuent à la diminution de la prévalence de la maladie du sommeil et des trypanosomoses animales et contribuent ainsi aux Objectifs de Développement Durable 3 (Objectif : « Bonne santé et bien-être ») et 2 (Objectif : « Faim : zéro »).

Nos recherches, et la mise en œuvre avec nos partenaires, dans les pays, des approches et outils en résultant, impactent directement les Objectifs de Développement Durable et contribuent à l’atteinte des objectifs que se fixe la communauté internationale dans notre domaine, via par exemple la feuille de route de l’OMS sur les MTN, les objectifs de l’OMS, la FAO, l’OIE, l’AIEA et l’Union Africaine via la PATTEC (pan African tsetse and Trypanosomosis Eradication Campaign) et le PAAT (Program Against African Trypanosomosis).

Nos chercheurs sont impliqués dans la définition des politiques publiques, et la définition des stratégies et méthodes de lutte, élimination/éradication des vecteurs (tsé-tsé), et des maladies (maladie du sommeil –THA- et trypanosomoses animales -TAOA). Ces politiques sont ensuite déclinées dans les pays avec un impact direct et documenté des activités et projets INTERTRYP avec les pays, par exemple : contribution à la mise en place d’algorithmes diagnostiques dans les pays, réduction de la contrainte de ces maladies sur les populations, essais cliniques sur les nouveaux traitements, formation des personnels de santé et vétérinaires, contribution à la rédaction des programmes nationaux des pays.

Elimination de la maladie du sommeil (THA)

En 1998, la THA était un fléau avec 300 000 cas estimés (OMS). Une prise de conscience de la communauté internationale et une collaboration exemplaire des principaux acteurs (incluant ceux de la recherche, dont notre Unité, qui ont un impact majeur et reconnu) pour appuyer les programmes nationaux de lutte permettent aujourd’hui, avec moins de 1500 cas rapportés en 2017, d’en faire une des premières MTN susceptibles d’atteindre les objectifs de la feuille de route OMS, à savoir : élimination comme problème de santé publique en 2020, et interruption de la transmission d’ici 2030.

Pour atteindre ces objectifs, le maintien de l’engagement de toutes les parties prenantes est considéré comme une condition sine qua non dans ce contexte de transition épidémiologique, qui est passé d’un état d’urgence à une situation actuelle favorable à l’élimination. Les priorités en termes de recherche sont de poursuivre l’adaptation des outils et stratégies de lutte aux nouveaux contextes épidémiologiques tout en tenant compte de l’existence potentielle de réservoirs résiduels de parasite qui pourrait compromettre l’arrêt de la transmission. L’IRD via INTERTRYP est centre collaborateur de l’OMS pour la recherche sur les interactions hôte-parasite-vecteur en THA.

Contrôle des trypanosomoses animales (TA)

L’impact économique et social des TA demeure extrêmement important et négatif pour les populations en zone d’enzooties. INTERTRYP et ses partenaires, par leurs recherches et leurs expertises, contribuent au contrôle des TA par la mise en place de lutte anti-vectorielle (en Guinée, Côte d’Ivoire, Tchad) et l’élimination/éradication des tsétsé (Burkina Faso, Ghana, Sénégal). INTERTRYP prend part à la rédaction des « guidelines » internationales en matière de diagnostic (via groupe d’experts OIE), des tutoriels et fiches techniques à destinations de chercheurs, mais aussi d’agents des programmes nationaux.

Contrôle de la maladie de Chagas

Sur la maladie de Chagas, un des impacts majeurs des chercheurs d’INTERTRYP découle de leur implication dans des programmes et avec les partenaires Sud-Américains ayant pour finalité le contrôle intégré de la maladie dans différents pays d'Amérique Latine (Bolivie, Equateur en particulier, et Mexique plus récemment).

 

Contrôle des leishmanioses

En matière de Leishmanioses, les chercheurs de l’Unité poursuivent le travail pionnier de mise au point d’un vaccin à visée humaine, basé sur une approche peptidique multi-épitopique et prenant en compte la diversité des antigènes leucocytaires (HLA) des populations mondiales. Ils diffusent des informations par le site internet dédié http://leishmania.ird.fr.

Date de mise à jour : 23 octobre 2019